Quoi ? Quoi ? Il te plait pas mon Brocciu-Cake ???
Petit clin d'oeil à "Astérix en Corse" et à la légende qui dit que ces insulaires ont mauvais caractère...ça se saurait...;-)))
En tout cas, en général ils aiment cuisiner et pâtisser, leurs recettes sont simples et riches, faites avec des produits du terroir. Plusieurs membres de ma famille paternelle, minnanna, zia, babbu, surella (grand-mère, tante, père, soeur, mais ça sonne tellement bien en corse) avaient ou ont comme moi-même d'ailleurs ce goût pour les activités culinaires...ça doit être héréditaire :-) Pourquoi je parle de ça ? Parce que cette année je n'irai pas marcher sur les magnifiques sentiers de l'Ile de mes ancêtres, et plus l'été approche, plus j'y pense... mais ce n'est que partie remise...
C'est pourquoi aujourd'hui, je vais parler du fiadone. J'ai trouvé du Brocciu (fabriqué en Corse je le précise ;-) chez M. Leclerc le week-end dernier, c'était le moment d'en acheter car il n'est produit que de novembre à juin. Ca m'a donné envie d'essayer enfin cette recette typique. Il n'a pas été difficile de trouver une recette sur le net, et j'avais tout ce qu'il fallait pour celle que j'ai choisi, même si, pour les puristes, l'alcool de myrte n'est pas dans la recette traditionnelle. J'en avais justement rapporté lors de notre dernière escapade dans l'Île, il y a 2 ans.
J'ai utilisé la plaque Grands Ronds et miracle, les quantités de la recette correspondaient pile poil aux 6 empreintes.
Je ne recopie pas la recette, elle est ici je l'ai respectée à la lettre, j'ai juste utilisé un citron entier au lieu d'un demi et mélangé le tout au robot avec la feuille.
J'ai servi le fiadone avec un coulis maison fraises-rhubarbe et quelques framboises surgelées.
Puis je l'ai dégusté et dans ma tête a résonné un refrain familier :
"Veni cù mè, porghji la manu, em'a cantà em'a cantà".